Obligations, restrictions… À quoi ressemble la stratégie vaccinale dans le monde ?

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Lundi 12 juillet à 20 heures, le président de la République Emmanuel Macron détaillait devant ses compatriotes la suite du programme de vaccination à travers la France. Mais comment le reste du monde tente-t-il de promouvoir le vaccin ? 

Twitter et les réseaux sociaux sont en feu, Doctolib pris d’assaut. Après son allocution et ses nouvelles mesures pour combattre la Covid-19, le Président français a donné le ton : priorité au vaccin. La vaccination est ordonnée au personnel soignant et le pass sanitaire devient obligatoire le 21 juillet dans les lieux de culture et loisirs et le 1er août dans les lieux de vie publics. 

“Nous n’avons pas l’intention de suivre la voie que la France vient de proposer”. En Allemagne, la Chancelière Angela Merkel, après avoir été questionnée sur les décisions prises en France, a affirmé que la vaccination ne sera pas rendue obligatoire, même pour le personnel soignant. 

L’Italie, l’un des premiers pays fortement frappés par le virus, a pourtant déjà une longueur d’avance. Depuis le 1er avril, la Péninsule a rendu obligatoire la vaccination pour le personnel soignant. La Grèce – au plus tard après le 16 août – et le Royaume-Uni sont dans le même cas de figure. 

Le vaccin, une obligation ? 

Dans certains pays, la vaccination est imposée pour toutes les personnes ayant plus de 18 ans. Pour ceux refusant cette pratique, des sanctions peuvent tomber. On peut prendre pour exemple le Tadjikistan, le Turkménistan ou bien le plus petit état au monde : le Vatican. 

Même s’il n’est pas rendu obligatoire en Arabie Saoudite, les restrictions pour les non-vaccinés incitent à le faire. Le 18 mai, le pays a annoncé que la vaccination serait obligatoire à partir de début août pour rentrer dans les transports en communs, lieux de divertissements et seuls les employés vaccinés dans les secteurs privés et publics auront le droit de retourner travailler. 

Au Pakistan, dans certaines régions du pays depuis le 1er juillet, certains fonctionnaires qui ne veulent pas se faire vacciner ne seront pas payés et auront des interdictions pour rentrer dans les parcs, lieux publics et transports en communs. La province de Penjab a même menacé d’enlever les communications téléphoniques pour les non-vaccinés

Ailleurs, une réponse localisée 

Aux États-Unis, la situation est différente. Les prises de décisions ne seront pas nationales, mais par États, villes ou même entreprises privées. San Francisco a par exemple rendue obligatoire la vaccination à tous les employés de la ville (une mesure qui prendra effet lorsque la Food & Drug Administration donnera sa validation complète des vaccins actuellement autorisés en urgence contre la Covid-19), et plus de 500 universités américaines ont demandé la vaccination à leurs étudiants avant la prochaine rentrée.

Même son de cloche en Russie. Le président Vladimir Poutine est contre une obligation nationale. Il veut laisser une certaine autonomie des régions de la “Mère Patrie” pour gérer ce sujet. Le 16 juin, la ville de Moscou a annoncé une obligation du vaccin pour les employés du secteur des services. D’autres zones du pays lui ont emboîté le pas.

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